Aujourd’hui notre capacité d’observation du profil de température est soit continue mais limitée à la couche de surface (tour, ballon captif), soit propose une bonne couverture verticale mais épisodique dans le temps (radiosondages, drone ou autre porteur aéroporté). Le lidar a la possibilité d’effectuer des mesures continues de la surface jusqu’à la tropopause avec une grande résolution spatiale et temporelle (50 m, 10 s) et a aussi le potentiel de quantifier des paramètres turbulents (variance, échelles, flux).
Le lidar TERA est constitué d’un laser Nd:YAG triplé en fréquence émettant 160 mJ/30 Hz à 355 nm, d’un télescope de 50 cm de diamètre et d’un monochromateur avec deux voies température, une voie vapeur d’eau et une voie élastique pour la détection. Un scanner grande dimension permet d’effectuer des mesures tridimensionnelles. En 2018, le lidar TERA est en phase de test au laboratoire.
Figure 1Schéma instrumental du Lidar TERA en cours de développement au LMD
IF: filtre interférentiel; BS: séparateur spectral; ND: densité optique; RR: raman rotationnel; PMT: photomultiplicateur
Figure 2Photographie du Lidar TERA en cours de test atmosphérique au LMD
En 2018 le lidar TERA est en phase de test au laboratoire et effectue ses premières mesures de température et vapeur d’eau dans l’atmosphère (Fig. 3)
Figure 3Profils verticaux de température et du rapport de mélange en vapeur d’eau dans l’atmosphère effectués par le lidar TERA. Les profils moyens sont comparés avec des profils issus du radiosondage de Trappes (situé à 10 km) à 01:00